L’AQLPH est ravie de vous présenter « un portrait de la Carte accompagnement loisir (CAL) selon Alexandra Simon », une trentenaire originaire de Montréal. Elle nous partage ses expériences inoubliables et les bienfaits de la CAL, selon quelques fragments de vie tirés de son histoire personnelle.
Crédit photo: Alexandra Simon et Canva.
Confidences et handicaps
Atteinte d’anxiété sévère, de déficience intellectuelle légère, d’un trouble de la personnalité limite (TPL) et d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), Alexandra est nourrie d’un désir brûlant de « s’exposer à ce qui la rend inconfortable » en développant le courage d’oser davantage.
Prise d’initiative, levier du changement en 2022
C’est en quelques clics, qu’elle fait la rencontre de la Carte accompagnement loisir (CAL) sur le site de l’AQLPH. Enthousiaste et convaincue de son utilité au sens large, elle s’entoure d’une intervenante de la santé pour l’accompagner dans sa demande d’admission CAL.
Souvenirs ineffaçables
Depuis son adhésion à la CAL, Alexandra s’octroie des pauses pour profiter des bienfaits de la nature et de la mer. De la plage municipale de Rawdon (région de Lanaudière) en passant par la plage d’Oka, le parc aquatique Mont Saint-Sauveur (région des Laurentides) ou encore le zoo de Granby (région de la Montérégie), elle multiplie les expériences de plein air dans différentes régions au Québec.
« Les glissades d’eau et le monde animal me procurent du plaisir et suscitent un sentiment
de joie chez moi. Cela contribue à mon bien-être tant sur le plan psychologique
que physique. », explique-t-elle.
« La CAL m’aide à retrouver une vie sociale tout en affrontant des situations angoissantes.
C’est une étape fondamentale de mon processus pour surmonter mon anxiété », ajoute-t-elle.
Crédit photo: adobestock.com
L’accompagnateur, mon pilier de sécurité
Outre l’accès à une expérience inclusive de loisir, la Carte accompagnement loisir (CAL) permet à Alexandra de se confronter aux peurs qui se présenteront lors de chaque activité, tout en augmentant sa confiance.
« La présence de mon accompagnateur est nécessaire pour me sentir en sécurité. Je me sens plus rassurée afin d’affronter le monde extérieur. Il rend les consignes et les informations reçues plus compréhensibles, ce qui réduit mon état d’anxiété sur l’instant », assure-t-elle.
Crédit photo: adobestock.com
Mot d’ordre: Foncez ! Foncez ! Foncez !
Les personnes présentant de l’anxiété généralisée sont parfois confrontées à leurs propres préjugés ou à ceux véhiculés par la société. Ces préjugés peuvent décourager les personnes avec des besoins particuliers à entreprendre certaines démarches afin d’obtenir le soutien nécessaire pour améliorer leur qualité de vie.
Alexandra encourage fortement toutes les personnes handicapées à se procurer la carte.
« La CAL a un effet positif sur ma santé mentale. Je ne ressens aucune gêne à l’utiliser lorsque je suis accompagnée d’une personne bienveillante et calme », conclut-elle.
Alors, faites comme Alexandra, n’attendez plus pour vous la procurer !