22 octobre 2025

La CAL m’a redonné la liberté de sortir

Dessins en arrière plan Dessins en arrière plan Image de présentation

L’AQLPH est heureuse de vous présenter le témoignage d’Audrey Martel, une femme de 46 ans originaire de La Baie, secteur Port-Alfred. Entre courage, détermination et passion, elle nous raconte comment la Carte accompagnement loisir (CAL) a contribué à enrichir son quotidien et à maintenir son goût de vivre, malgré les épreuves de la maladie.

Un parcours marqué par la résilience

Depuis l’âge de 6 ans, Audrey vit avec l’Ataxie Charlevoix-Saguenay, une maladie génétique dégénérative. À 30 ans, un cancer est venu bouleverser davantage sa trajectoire de vie, laissant une lésion médullaire qui a transformé sa façon de se déplacer et d’aborder son quotidien.

Pourtant, Audrey refuse de se définir par ces obstacles. C’est dans le mouvement qu’elle puise sa force et son équilibre: Natation, entraînements, volley-ball en fauteuil roulant… ces moments d’activité nourrissent sa motivation et lui permettent de rester connectée à ce qui la fait vibrer.


La découverte de la CAL

C’est lors d’un café-rencontre qu’Audrey entend pour la première fois parler de la CAL. Avec l’aide de son infirmière, elle s’inscrit en ligne et reçoit rapidement sa carte. Depuis, elle en fait un usage régulier.

Le Cinéma Odyssée à la Place du Royaume, le Théâtre du Palais municipal, les festivals d’été comme les Rythmes du Monde… tous ces lieux sont désormais associés à des moments de liberté et de partage.

 

Le sport, pilier de son quotidien

Le volley-ball en fauteuil roulant, qu’elle a découvert au centre de réadaptation de Jonquière, est devenu une passion durable. La natation lui apporte légèreté et détente, tandis que ses séances de gym lui permettent de maintenir sa forme générale.

Pour Audrey, bouger au quotidien n’est pas seulement une façon de ralentir l’évolution de la maladie, mais aussi un moyen de se dépasser à son rythme, de cultiver la discipline et de nourrir son bien-être physique et mental.

« L’activité physique me garde vivante et me permet de continuer à croire en mes capacités. »


La CAL, tremplin vers des expériences culturelles et sociales

Si le sport occupe une place essentielle, la CAL lui ouvre la porte à une vie sociale et culturelle pleinement vécue. Spectacles, concerts, festivals… autant d’occasions pour Audrey de partager des moments précieux avec ses proches et de s’épanouir autrement.

« Aujourd’hui, rester enfermée devant la télévision, ce n’est pas pour moi. Grâce au transport adapté et à la CAL, je sors, je rencontre du monde et je me sens libre. »

 

Un message aux personnes intéressées

Audrey rappelle que la CAL dépasse le simple rôle d’une carte. Elle ouvre de nouvelles possibilités, permet de profiter pleinement de la vie et de partager des moments de joie, même face aux défis du quotidien.

Elle encourage toutes les personnes concernées à franchir le pas: la démarche est simple, gratuite et ses bénéfices sont nombreux.

Audrey Martel, La Baie, ville de Saguenay

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